Appel du Président

Le débat sur le développement économique a beaucoup évalué dans de multiples directions, sans nul doute, liées les unes aux autres : la croissance, la réduction des inégalités face à la pauvreté, la place de l’innovation, la sauvegarde de l’environnement et des ressources naturelles, la dimension géographique et le besoin d’intégration économique des pays …

L’Afrique a procédé à de profondes réformes macroéconomiques, et même temps subi des chocs exogènes et endogènes. Elle est confrontée à des résultats mitigés, malgré des dynamiques spatiales et a connu de profondes mutations, capable d’adaptation et d’avancées importantes qui méritent d’être considérées comme des atouts importants devant être mis en valeur.

Il est temps de faire le point sur les facteurs de blocage économique, spatial social et politique qui constituent des défis majeurs au stade actuel de la mondialisation.

C’est pourquoi, il est urgent que la communauté des chercheurs puisse réfléchir et proposer de nouvelles alternatives crédibles et écoutées, pour sortir l’Afrique de ses difficultés actuelles et à venir. Cette réflexion est d’autant plus importante que l’Afrique n’est pas épargnée par la crise économique et financière mondiale, et qu’elle ne doit pas attendre à ce que des solutions exogènes lui soient encore imposées.

J’appelle donc, au regard des TDR proposés par le Comité scientifique mis en place par le Commissaire Lambert N. BAMBA,  à un investissement réel des intellectuels du continent Africain conscients des objectifs régionaux d’intégration, autour de la CEDEAO, pour mettre en place un schéma consensuel sur l’approche du développement en Afrique de l’Ouest.

Le symposium prévu à cet effet, au mois de mars 2010 à Ouagadougou République du Faso, répond bien à cette exigence. C’est pourquoi j’invite également les décideurs politiques, les acteurs de la société civile et les partenaires au développement à se mobiliser pour faire de ce symposium un réel succès.